C’est un beau roman, c’est une belle histoire

Devenu adulte, vous réalisez que le meilleur des congés d’été se trouvait dans ses instants d’oisiveté sur une banquette arrière. Sans que vous vous en rendiez compte, les merveilleux paysages de l’Hexagone défilaient, vous imprégnant de leur beauté discrète et de leur étourdissante variété : vergers, maraîchages, champs de blé, de colza… et d’orge !

Petit, vous la remarquiez à peine ; vous vous passionnez désormais pour elle. Elle est partout ou presque dans notre vieux pays, que ce soit dans un champ ou sur les étagères d’un bistrot. Au premier abord, rien n’a changé : vous prenez place à l’ombre des parasols fatigués d’un café-restaurant pour un rafraîchissement de mi-chemin. Hésitant entre un Perrier-tranche ou le Vichy-fraise de votre enfance, vous parcourez le bar d’un regard. Surprise ! Aux côtés des sempiternelles bouteilles de scotch poussiéreuses ont fleuri de fringants flacons de whisky français.